« dans la plupart des histoires d'amour, deux personnes tombent amoureuse l'une de l'autre. mais nous dans tout ça ? qui raconte nos histoire? celles où on tombe amoureux en solitaire, nous sommes les victimes des relations à sens unique, nous sommes les amoureux maudits, nous sommes les sans amours, les grands éclopés. les handicapés qui n'ont pas droit a une place de stationnement réservée. »
Je me passerai des salutations, du petit bonjour habituel ou de ses stupidités, je vais que me présenter le plus vite et ensuite aller me vautrer sur le canapé, avec un bol de glace au chocolat. Ça vous va ? Comme n'importe quel être humain le moindrement normal de ce monde, j'ai un nom ainsi qu'un prénom qui sonnera à vos oreilles ainsi, Birdie-Lou Crowley. Pourquoi ça ? Parce que mes parents étaient cons peut-être. Non sincèrement, j'en sais rien, mais sans vouloir me venter, j'aime bien mon prénom, il est joli. Je suis aujourd'hui une grande adulte, du haut de mes vingt-trois ans, même si pour certains j'en fais plus et que pour d'autre j'en fais moins, chacun sa perception des choses, n'est-ce pas. Je viens du Texas et d'aussi loin que je me rappelle, c'est toujours là que j'ai vécu, dans la petite ville de Higging Gap pour être plus précise. Malgré tout, je ne suis pas d'origine Américaine. Certes c'est ici que j'ai vu le jour, mais avant ma naissance, mes parents restaient en Australie, dans la magnifique ville de Sydney et c'est d'ailleurs là qu'ils se sont rencontrés, trois ans avant mon arrivé. J'en viens donc en conclusion que je suis Australienne, une pure et vrai. Je suis - pour mon plus grand malheur - fiancé et ce, depuis environ trois mois. D'ailleurs, dans trois autres mois, je serai officielement mariée. Oui, mariée à un homme que je n'aime pas, un homme choisit par mes parents, évidemment. Dans la vie de tous les jours, je suis fleuriste, dans ma propre boutique. Plutôt sympa pour une fille qui n'avait pas un rond il y a pas moins de deux ans ? On dit merci à l'héritage de grand-mère les copains. C'est tout récent, genre trois mois mais c'est mon petit truc à moi, quelque chose que j'aime bien et qui me fait m'évader de ma vie lorsque les choses vont mal. Je crois que désormais, vous savez tout. Ah oui, vous ais-je dis que j'étais morte ? Ouais, renversée par une camion, merveilleux non ? Donc un gros bisous dans le front et je vous quitte mon chocolat, au revoir. the calamity ✗ kristen bell.
PSEUDO → dieu ? non, d'accord, je suis jésus en fait. ㄨ AGE → trente-deux ans, ouais ouais le chiffre tout juste après quarante-six. je sais, c'est pas toujours facile d'être une vieille de soixante-sept ans, mais que voulez-vous, c'est pas ma faute si à dix ans j'aime encore venir sur les rpgs. enfin bon, bientôt ce sera mon anniversaire, alors bientôt, j'aurai dix-sept ans. ㄨ AVATAR → la magnifique, la parfaite, l'orgasmique, la plus que sublime, bref, cette canon de blonde qu'est dianna agron. ㄨ COMMENTAIRES → le forum, il est orgasmique, point à la ligne. ㄨ AUTRE → aimez-moi, je suis bonne à aimer. sinon, j'aime dire des conneries, je suis bête, blonde, nulle et je m'assume parfaitement.
Dernière édition par Birdie-Lou Crowley le Sam 17 Sep - 0:47, édité 11 fois
Birdie-Lou Crowley
if you want something in life, reach out and grab it ㄨ
Définir des possibles pour défier l'impossible et m'exploser le coeur. J'en ai plus rien à foutre. Repousser les limites des lignes de ta main, surfer les horizons, ne jamais toucher le fond. Toujours ces autoroutes, nos coeurs en cimetière. Au feu les idéaux, au feu les idéaux. Assise au pied du lit, le regard perdu dans le vide, je cherche à comprendre, j'essaie de me faire à l'idée, de trouver un point positif à toute cette histoire et pourtant, rien ne vient. Je reste là, dans l'amertume, dans ma colère. « Poussin. » Doucement, je retourne le regard vers la porte, dégoutée par ce surnom. Il est là, un sourire aux lèvres, comme si de rien était. Quel débile il peut faire. À se pointer là, à jouer les innocents alors qu'au fond, il gâche tout, alors qu'au fond, il est le pire idiot, de la pire espèce. « Tu es venu pour quoi cette fois ? M’annoncer que je vais être mère ? Que tu as adopté un petit chinois pour qu'il soit mon enfant ? » J'exagère, je le sais, mais c'est plus fort que moi, c'est mon coté ironique qui fait des siennes. « Chérie, je sais que tu m'en veux, que tu nous en veux à tous les deux pour tout dire. Mais ta mère avons fait ceci pour ton bien, pour que tu ne finisses pas ta vie seule et que tu n'en fasses pas un gâchis. De la même manière que tu l'as fait avec ta vie professionnelle, tu comprends ? » Définitivement, il n'a pas le tour avec les mots. « Sympa. » « Blondie .. » « Ne m’appelle pas Blondie. C'est seulement pour les gens que je respecte. » Cette fois s'en ai trop, encore une fois j'ai dis les mauvais mots. « Birdie-Lou s'il te plait. De toute manière, nous en avons décidés ainsi, que ça te plaise ou non. » Je pousse un profond soupire avant de détourner le regard. Je n'ai plus envie de perdre mon temps avec ça. Je ne veux plus me battre alors qu'au final, je serai perdante. « Sort, je dois me préparer. » Pas le moindre mot, le moindre regard, il sort, refermant doucement la porte derrière lui. Birdie-Lou Crowley, vingt-deux ans et promise fiancée à un homme qu'elle ne connait pas, enchantée, c'est moi.
Il y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route, alors on a choisi la pluie. Acide à s'en bruler le coeur, pourvu que planent les esprits. « Je te déteste, voilà tout. » Je relève légèrement la tête avant de pousser un lourd et profond soupire. « Et puis cesse de me regarder ainsi. Nous sommes peut-être fiancés, mais je ne suis pas dans l’obligeance de te porter dans mon cœur. Après tout, si nous sommes ensemble, ce n'est certainement pas par choix. » « Je ne suis pas idiot Blondie, je le sais bien qu'au fond de toi, t'es complètement dingue de moi. C'est le genre de truc que je peux sentir et puis ça se voit dans ton visage, dans tes paroles et même tes mimiques. » Qu'est-ce qu'il est con et me voilà coincée avec lui, jusqu'à la fin de mes jours. Je déteste officiellement ma vie, plus que tout. Le regard posé sur la fenêtre, je regard avec envie les gens passer, ces gens heureux, ces gens amoureux. « Oh, ce soir je vais en boite, tu viens ? » Il marque une légère pause avant d'ajouter. « Non attends, j'imagine que tu préfère rester ici, à peindre des petits bonhommes sur tes petites toiles. Je me trompe ? » Cette fois, j'en ai mare. Dans un élan, je me lève, la rage au cœur, prête à lui crever les yeux. « Tu vas fermer ta gueule un jour ? Tu vas me lâcher, arrêter de te penser mieux que ce que tu vaut ? Parce que je n'en peux plus, je ne peux plus supporter ton petit air baveux, tes petites manies de provocateur manipulateur et égoïste. » Je m'arrête soudain de parler, prenant compte que si quelqu'un joue dans la manipulation ici, c'est bien moi. N'empêche, il est débile et je le déteste. « Tu sais quoi ? Je ne prends plus mon temps à essayer de te faire comprendre ce genre de choses. Tu me rends malade, c'est tout. » « Putain, je peux pas croire que je sois presque marié à une sainte-nitouche comme toi Blondie. » Il pousse un soupire avant de quitter la pièce, lui aussi désormais en colère.
Je me lève et je prends des pilules pour dormir. Je prends le métro dans la meute, je rêve de partir dans des pays où il fait chaud à l'autre bout du monde, loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe. « Je suis désolé Birdie-Lou, c'est terminé, ils n'ont pas réussi à la sauver. » Je ne cesse de me répéter ces paroles en boucle, essayant de bien les comprendre, essayant de me faire à l'idée, de vraiment les réaliser alors que j'en suis incapable. De ma chambre, j'entends la porte qui s'ouvre et malgré tout, je ne peux m'empêcher de sourire. Depuis quand rentre-t-il si tôt ? Depuis quand à minuit, il est rentré ? Ses pas se font lents et au bout d'un moment, il se pointe dans l’embrasure de ma porte. Son regard est étrangement doux, voir même triste et je prends un moment avant de comprendre. Il est au courant, mon père lui a sans doute fait le message. « Birdie .. » Doucement, sans même s'inviter, il prend place au pied de mon lit, juste à mes cotés et ça me fait étrange de le voir ici. Malgré nos fiançailles et le fait que nous soyons un couple, bien un genre de couple, nous ne partageons pas la même chambre. Une idée venant de moi. Lorsque la famille vient, nous prétextons qu'il s'agit là d'une chambre d'amis et dès qu'ils repartent, la pièce m'appartient à nouveau. Après tout, pourquoi partagerais-je la chambre avec quelqu'un que je n'aime pas. « Je suis désolé. » Revenant sur terre, je pointe mon regard dans le siens et pour la première fois de ma vie, j'arrive à y lire de la sincérité, de la compassion. « J'ai appris pour ta mère et .. bah je suis venu le plus vite possible. Je me suis dis que tu n'avais surement pas envie d'être .. d'être seule tu comprends ? » Il mâche ses mots et à lui voir l'air, je comprends qu'il n'est pas habitué à être si gentil, si .. sincère tout simplement. « Merci, c'est gentil. » Il rit doucement puis, dans un élan pousse doucement une mèche de mes yeux. Je ne sais pas ce qui me prend, ni-même ce qui me pousse à le faire mais avec tout autant de douceur, je m'approche de son visage et pose mes lèvres contre les siennes. Comme si j'en avais besoin, comme si ça allait m'aider à me sentir mieux. Le baiser dure peu de temps, mais tout est si parfait, que le temps d'un cours instant, j'oublie tous les problèmes. J'oublie même que je le déteste, qu'il m'énerve, tout s'évapore dans ma tête.
Dans la cité des anges, aux abords du Mexique, nous tentons l'évasion dans le feu de la passion. Avec toi, tu verras, dans la poussières, allez dans les loups. Au milieu des serpents, tu partages le sang, avec moi tu verras. « C'est votre chien ? » J'esquive un doux sourire avant de me pencher, pour donner un bout de mon sandwich à la petite bête. « Il est tellement mignon. J'ai toujours voulu avoir un chien, mais mon fian .. mon ami est allergique, malheureusement. Il à notre nom votre petit toutou ? » Tout en me relevant, j'adresse un grand sourire à la jeune femme qui se trouve face à moi. La vingtaine, cheveux bruns, un regard qui tue, elle m'inspire vaguement quelque chose, comme si je la connaissais depuis toujours. « Marley, tout comme le chanteur. » Je ris légèrement, tout en hochant la tête. En plus, elle a des gouts musicaux des meilleurs. « Alors là, il porte le plus joli de prénom. Pas vrai Marley, oui tu es si joli joli. » C'est tout à fait moi ça, avoir l'air d'une pauvre débile devant un animal, comme si je redevenais une gamine. « Moi c'est Birdie-Lou. » Tout sourire je lui tends la main, poliment. « Et moi Maëlys. » Quel joli prénom. Higgins est une petite ville, du genre que tout le monde se connait et évidemment, elle, elle ne me dit rien. Je m'apprête donc à lui demander si elle est nouvelle ici mais voilà que le cabot me coupe en laissant tomber sa maitresse. « Marley, marley merde revient ! » Le voilà partie, en pleins milieu de la route et malchance pour lui, un camion se pointe. « Marley, marley au pied ! » Je vois la détresse dans son regard, personne n'a envie de voir crever un chien sur la route aujourd'hui et bien entendu, en fille beaucoup trop serviable que je suis, je me lance. À cet instant tout balance, plus rien n'est sous mon contrôle et le dernier souvenir que j'ai, c'est ce chien, là, planté devant moi. Le reste, c'est noir, un véritable néant. « Putain, c'est pas vrai, Birdie-Lou .. » Je ne sais plus où je suis, combien de temps s'est déroulé et j'en viens même jusqu'en à oublier qui je suis. « Je .. » Mes mots sont faible, c'est peine si j'arrive à parler. « Tu étais morte, tu respirais plus, c'est pas vrai .. t'étais déclarée morte. » Ouvrant les yeux, je vois Julien qui s'affole au dessus de moi, il semble être dans la totale incompréhension et tout juste à ses cotés, j'aperçois une femme. Je la connais, elle me dit vaguement quelque chose. « Maëlys .. » « Birdie-Lou, tu me refais plus jamais le coup d'accord ? Je vais pas te laisser partir une autre fois. » Malgré les circonstances, mon état et la situation, je ne peux m'empêcher de sourire. Il tient à moi, malgré ce qu'il peut dire. « T'as eu une deuxième chance .. c'est pas le hasard Birdie. » La voix de Maëlys résonne à moi comme une douche mélodie. Sans doute a-t-elle raison, j'imagine.
Dernière édition par Birdie-Lou Crowley le Sam 17 Sep - 0:45, édité 15 fois
Anha-Bliss Carpenter
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je change pour dianna agron, possible de me réserver s'il vous plait ? ( sinon, je suis bien contente de voir que le forum reprends de sa vie parce que dieu qu'il est magnifique et puis le contexte quoi. )
Anha-Bliss Carpenter
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