Il serait difficile du parler de blond aux regard mystérieux, mais puisque nous devons tous passer par ce chemin là, autant le faire en bonne et du forme. Comme tout enfant, le jeune homme a hérité du patronyme de son paternel comme ce dernier avant lui, et on conviendra tous - ou presque - que Gallagher est un nom de famille bien connu au Etats-Unis. Nommé Gabriel Stanislas, ses deux prénoms sont tous deux issus d’une idée de sa figure maternelle, une parente qu’il n’a guère eu la chance de connaitre. Son prénom usuel lui vient tout droit d’une œuvre pour enfant tandis que la seconde appellation provient de son grand père maternel. Bien qu’il vive actuellement à Higgins Gap, Gabriel est à vécu une grande partie de son existence à New York où il a vu le jour un certain trois décembre. Etudiant en architecture, il a pris le large il y a deux mois environs après un accident de la route. Un évènement qui a changer tout son être que cela soit physique ou encore morale. Déclaré cliniquement mort l’espace de cinq minutes, il perd quelques bribes de sa mémoire. Son cœur s’effrite en emportant avec lui les souvenirs de celle pour laquelle il n’y avait qu’un amour sincère et infini. Agé de vingt-et-un ans, les alentours de sa vie lui ont appris que la chance s’évapore lorsqu’on ne sait pas la saisir. Des apparences impassibles se dessinent souvent sur ses traits d’expressions, mais cela n’en reste pas moins un jeune homme respectueux et à l’écoute de ses pairs. Un ange rigolard qui en somme demeure une véritable énigme à l’ensemble du monde. Après l’obtention d’une seconde chance, le blond fait bien parti des Calamity.

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« J’aurai pu lui conter n’importe quoi pour la faire sourire, rien n’aurait effacé la beauté de son visage. J’aurai pu lui demander de me tendre la main, la proximité de sa peau n’aurait strictement rien changé à sa douceur. Elle pourrait hanter les instants de mes souvenirs comme un fantôme blanc, j’aurai continué à l’aimer. Il suffit d’une seule et unique fois pour que tout chavire dans une existence : un choix, un projet, une envie, une passion ou un évènement qui inverse la tendance de la roue du destin. Du bout des mes propres doigts j’ai frôlé la mort, du fond de mes yeux j’ai entrevu le bonheur d’un lieu blanc et étrange. Avons-nous le doute que le passage de l’autre coté est douloureux et peu conventionnel à la réalité dans laquelle nous vivons ? Je ne sais pas, et je ne sais plus du tout. J’ai longtemps vogué entre deux eaux pour tenter de comprendre, d’apprivoiser ces vestiges antérieurs qui m’assiègent doucement mais certainement petit à petit. La folie à sa latitude, et douleur à sa propre longitude. L’erreur à son chemin de crois, et l’amour sa montage de noblesse et de faiblesse. Avec elle il me semblait n’avoir que des instants de bonheur, des petits partages simples, constant et complices tels un seul et unique cœur qui bat à l’unisson. Elle manque à mon quart d’heure d’existence pour ne pas dire chaque instant de cette vie fortuite et pourtant peu hasardeuse. L’espace de cinq bonnes minutes mon cœur à cesser de battre médicalement parlant, et durant cinq minutes j’ai cru la perdre. Suis passé devant le jugement dernier ? Je n’ai jamais su réellement ce qui c’était passé durant ce laps de temps et je ne chercherai plus à le savoir tant que je ne l’aurai pas retrouver face à son doux visage serein et angélique, pas avant de lui avoir dit combien je regrette mes actes passés. Si la chance s’accorde à ceux qui se lève tôt, alors la seconde chance est à la portée de ceux qui se doivent de remédier à leurs défauts d’erreurs. »

Le paysage défilait par tranche de verdure disparates, et les routes se ressemblaient toutes autant que les autres. Tête reposant contre la baie vitrée de la fenêtre de la voiture de son paternel, Gabriel avait les yeux rivaient sur le paysage que présentait les voyages routiers. La musique de Radiohead jouait en fond sonore, et la seule grâce que lui apportait cette composition était les quelques bribes brumeuses qui lui rappelaient la présence et l’existence de son lien avec la Carpenter. Cette dernière semblait réellement à des kilomètres depuis qu’il avait le large en quittant Higgins Gap, il y a de cela deux mois environs. Avec le recul et malgré les faibles souvenirs qui lui revenaient en mémoire, le blond regrettait son geste de l’avoir quitté dans des conditions qui lui paressait étrange. Depuis sa sortie de l’hôpital - et donc de l’accident par la même occasion - sa réflexion personnelle demeurait différente, presque étrangère à lui-même. Il était beaucoup plus silencieux sur ses pensées et sur ses gestes, prudent et légèrement plus impassible qu’il ne pouvait paraitre auparavant. L’existence avait changé, et lui n’était plus le même. L’expression de son visage était vide lorsque son père lui jeta une brève œillade à son insu. Ce dernier tira légèrement l’un des écouteurs de son fils unique et répliqua d’une voix posé et soucieuse. « Tu es certain que c’est une bonne idée de rentré maintenant Gabriel ? ». L’interrogation de sa figure parentale resta en suspend l’espace de plusieurs minutes. Intérieurement le concerné savait aucunement si le moment était propice au retour de l’endroit qui avait été témoin de tellement de choses. La seule et unique chose dont il était convaincu, se porter sur l’identité de la blonde pour qui il avait autrefois de sentiments entiers et véridiques. Un objectif qui sans doute l’aiderait à surmonter les quelques épreuves passagères à son retour à la réalité passée. Se redressant doucement sur le siège de la voiture, il éteignit son Ipod et soupira dans un souffle léger. « J’en sais rien pour le moment, mais on ne peut pas voyager indéfiniment dans le but de mettre cet accident sur le compte de l’oubli. J’ai tenté de l’oublier et le résultat demeure toujours le même. ». Avait il répondu d’une voix lointaine, presque dérisoire. Son père avait vu les émotions mentales de son fils à la baisse ces trois dernières semaines et il avait très vite compris que cela avait un rapport avec la personne d’Anha. Le cellulaire de l’ange rigolard signalait un nouveau message, un de plus de la part de sa meilleure amie. « Ouais, essaie de ne pas trop t’en vouloir. ». Et dans cette assertion, le Gallagher saisit tout de suite la portée du message de son père. Ce dernier avait cerné la situation entre lui et son ex petite amie. Après tout il y a deux mois en arrière il n’était qu’un miraculé de la route et de l’existence qui avait été soumis à une amnésie partielle. C’était d’une complexité improbable qu’il préférait garder pour lui. « Je vois, je vois. ». La voix évasive et détaché de Gabriel était explicite. Il saisit son téléphone portable avant de visionner le message de son amie d’enfance, au moins il pourrait compter sur elle pour recouvrer un semblant de pilier passé, présent et futur dans sa vie peu commune.

PETTYFER
Très bon choix de scénario et d'avatar.
Bienvenue et bonne chance pour la rédaction de ta fiche.