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 C'est atroce d'être seul quand on a été deux.

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Anha-Bliss Carpenter
Anha-Bliss Carpenter
if you want something in life, reach out and grab it ㄨ

PSEUDO : fool bird
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MessageSujet: C'est atroce d'être seul quand on a été deux.   C'est atroce d'être seul quand on a été deux. EmptyDim 7 Aoû - 22:00

C'est atroce d'être seul quand on a été deux. Tumblr_lpkefvn1hC1qj56zwo1_500
❝ anha bliss carpenter ❞

Tu seras aimé le jour où tu pourras montrer tes faiblesses sans que l'autre s'en serve pour augmenter sa force .
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Anha est une jeune étudiante en littérature de vingt ans. Elle est née et a toujours vécu à Higgins Gap, avec ses parents puis a fini par déménager dans son propre appartement pour plus de tranquillité et surtout parce qu’elle est, en ce moment même, en discorde avec son père et sa mère. Il y a peu, elle a eu une histoire avec un certain Gabriel avec qui ils ont eu une sorte d’accident. Elle a été légèrement blessé tandis qu’il a été déclaré cliniquement mort pendant cinq minutes, avant de revenir inexplicablement à la vie. Depuis, néanmoins, il a perdu la mémoire ; seulement une partie de sa vie a été effacé. Il se souvient encore de son identité, de sa maison et de tout le reste. Les médecins disent qu’un an, seulement, a été oublié. A jamais ? Ils ne peuvent pas le déclarer. Anha, est, par ailleurs, une jeune femme avec beaucoup de volonté, qui ne laisse pas tomber facilement, mais qui se laisse aussi aller à des idées noires, beaucoup trop parfois. Prétextant n’avoir plus rien à perdre, elle ne craint plus le danger, elle est capable de beaucoup ; à la limite du raisonnable.


take me home tonight
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PSEUDO → fool bird. ㄨ AGE → dix-neuf ans, mais les vingt ne sont vraiment plus très loin maintenant. ㄨ AVATAR → la belle dianna agron. ㄨ COMMENTAIRES → il est vraiment moche ce forum (a) ㄨ AUTRE → je me kiffe, n'oubliez jamais ça.


Dernière édition par Anha-Bliss Carpenter le Dim 28 Aoû - 16:00, édité 4 fois
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Anha-Bliss Carpenter
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MessageSujet: Re: C'est atroce d'être seul quand on a été deux.   C'est atroce d'être seul quand on a été deux. EmptyDim 7 Aoû - 22:00

C'est atroce d'être seul quand on a été deux. Tumblr_lmdk6eGWyY1qby8g8o1_500
when you feel like giving up, remember why you held on so long in the first place.
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

THREE MONTHS AGO.
« Je me demandais quelque chose, à ton propos. » Allongés dans le canapé du salon, nous passions justement notre temps à ne pas poser de questions. J’avais rencontré Gabriel, comme on rencontre un ange ; ça n’arrive pratiquement jamais. Le jamais en question, cependant, je l’avais laissé entre parenthèses pour croire l’espace d’un instant que ça pourrait arriver. M’arriver. « Et donc, tu attends quoi pour me la poser. » Sa main passa furtivement dans mes cheveux tandis que la mienne caressait doucement, du pouce, celle qui était posée contre mon ventre. « C’est peut-être ridicule. En fait, je ne sais pas comment vous fonctionnez, vous, les filles. Mais voilà, on sort ensemble depuis deux mois déjà et je me demandais si tu accepterais de sortir avec moi, juste une fois … » Sans plus attendre, je l’interrompis. « Comme un rencard donc ? Un peu en retard, mais ça y ressemble fortement quand même. » « Mais tu dis oui, n’est-ce pas ? » Je devinais son sourire sans même le voir. Ce qui me paraissait complètement idiot, dans un premier temps. Tranquillement, je hochais la tête de manière affirmative. « Je ne louperais ça pour rien au monde. »

ㄨ ㄨ ㄨ ㄨ
« Tu as de la chance, mes parents ne voulaient pas me laisser partir. » Il hocha les épaules comme pour signifier que ce n’était pas grave. De toute évidence, j’avais trouvé un moyen pour m’enfuir et cela lui suffisait amplement. Il prit doucement ma main avec un sourire non dissimulé et me tira dans un endroit que je ne connaissais guère. « Je me doutais que tes parents seraient difficiles alors, j’ai tout prévu. Les miens m’ont prêté leur voiture. Apparemment, depuis que je te fréquente, ils ont confiance en moi. Du moins, plus que par le passé ce qui m’arrange. Bref, tu es prête à y aller ou bien tu regrettes d’avance de t’avoir mis tes parents à dos ? » Je fis mine de réfléchir pour l’agacer un peu. Puis finalement, ce fut moi qui le tirai un peu plus vers la voiture. « Puisque je t’ai dis que je ne louperais ça pour rien au monde. » » Sur ces bonnes paroles, nous nous mîmes en route pour une destination que j’imaginais, de rêve. Dans la voiture, aucun son ne fut émit de nos bouches, un peu comme si nous attendions le moment fatidique ; celui qui prononcerait un mot aurait alors perdu la partie sans retour en arrière possible. De temps en temps, je lui jetais quelques coups d’œil furtifs, accompagnés de sourire qui se voulaient sincères. Je montais le son de la radio pour occuper un silence qui devenait pesant à la longue. De nature bavarde, je détestais lorsqu’une atmosphère était plongée dans le silence. Un silence de mort.
Je ne cessais de jeter un œil au compteur de la voiture. Heureusement, il savait contrôler son allure et je ne pouvais m’empêcher de me rassurer en le regardant. Je vis, sur le pare-brise, des fines gouttes de pluie. Il soupira, paraissant exaspéré que celle-ci se joigne à la partie. Il marmonna un petit quelque chose et je me sentais un peu mal à l’aise de ne pas comprendre de quoi il était question. Gabriel avait toujours cet air serein, du moins, en apparence et j’avais beaucoup de difficultés à deviner ce qu’il ressentait. J’adossais un peu plus ma tête contre le dossier du véhicule. Nous nous éloignons de la ville, j’en avais pleinement conscience. Il s’engagea sur une route à sens unique et de toute évidence, nous étions dans le mauvais sens de la marche. Lorsque je remarquais cela, je ne pus m’empêcher de me redresser, réaction qui le fit sourire. « Tu me fais peur Gab. Où est-ce que tu m’emmènes au juste ? » Il arrêta la voiture derechef et tourna la tête vers moi. « Ici » Il coupa le moteur, éteignit les phares nous plongeant alors dans l’obscurité la plus totale. « Non, pas ici. Tu as conscience qu’une voiture peut arriver de l’autre côté et là, elle risque de ne pas nous voir puisque tu as eu la brillante idée de … » Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase que ses lèvres se retrouvèrent collées aux miennes. J’aurais voulu trouver la force de résister, de lui dire que ce n’était vraiment pas raisonnable, mais voilà ; nous sortions officiellement ensemble depuis près de deux mois et jamais encore, je n’avais eu le droit à un baiser comme celui-ci. Sa main se faufila contre ma nuque tandis que la mienne se plaisait à se loger contre son torse. Ses baisers glissèrent ensuite contre mon cou, provoquant un frisson incontrôlable. Je ne pus m’empêcher de lui faire une réflexion, cependant. « Si tu voulais m’embrasser, on aurait très bien pu le faire en ville, tu sais. » Il lança un soupir chaud dans le creux de mon cou ce qui eu le don de me faire rire légèrement. J’allais capituler s’il n’arrêtait pas tout de suite.

ㄨ ㄨ ㄨ ㄨ
Personne dans les alentours, comme il n’avait cessé de me le répéter. Il disait aussi qu’il était venu ici parfois, pour réfléchir, pour se parler à lui-même ou pour chercher les choses correctes à me dire. Il prétendait que la première fois qu’il m’avait vu, il avait eu un coup de cœur sauf que lui et les mots, n’ont jamais été de très bons amis alors il lui a fallu du temps, pas mal de temps avant de se décider enfin. Au final, il n’avait pas besoin d’ouvrir la bouche pour que je sache ; ces choses-là, quand elles sont sincères, on les devine aisément. Nous devions être ici depuis pas mal de minutes déjà. J’avais pris soin de déboutonner un peu sa chemise pour avoir accès à chaque parcelle de peau. Son odeur m’hypnotisait, sa présence me faisait oublier tout le reste. Dans ces circonstances, je n’étais plus capable d’aucune parole, à croire que Gabriel me faisait perdre la tête. Nous échangions un énième baiser lorsque j’entendis un bruit, venant de loin. « Tu as entendu ? » Il redressa la tête, caressa lentement ma joue. « Tu vois, mon cœur bat très vite quand je suis prêt de toi. Tu peux l’entendre. Si ce n’est pas de la passion ça. » Il prenait cet air blagueur et pour le coup, je ne faisais pas très attention à ces paroles parce que plus il insistait, plus j’étais capable de capter un bruit qui s’approchait de plus en plus. Je le repoussais, plusieurs fois, manquant même de le gifler pour qu’il se rende compte de notre erreur. Il y avait quelque chose ou alors, il allait y avoir quelque chose. « Bon, je ne voulais pas te le dire avant de te ramener, mais … »


C'est atroce d'être seul quand on a été deux. Tumblr_lor65pOtis1qe7u6go1_500
old habits die hard, but old feelings are immortal.
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

Il ne s’est jamais souvenu. De moi, de nous, de ce qu’il devait me dire ce jour-là. Plus rien, un trou noir dans son existence. D’une certaine manière, je ne faisais plus partie de sa vie et pour une fois, ce n’était pas nous qui l’avions décidé mais juste un stupide coup du sort. Mes visites à l’hôpital n’ont rien arrangé. Il a refusé de me voir par la suite et c’est sans doute mieux ainsi, du moins, je me plais à le croire. Trois mois que l’accident a eu lieu. Depuis trois mois, il fait aussi partie de ce que l’on appelle les calamity. Même à l’époque, je savais que ce phénomène existait, mais jamais je n’aurais pu imaginer que cela toucherait une personne de mon entourage ; encore moins celui dont j’étais tombée désespérément amoureuse. Une vie change lorsqu’elle est bousculée ainsi. Il ne me semble pas l’avoir vu depuis longtemps, trop longtemps pour croire qu’un jour, nos sentiments étaient bien réels. J’étais certaine de ne pas avoir rêvé notre histoire, de ne pas avoir imaginé sa douceur, son odeur, sa présence. Il ne s’est jamais souvenu.

« On pourrait se faire prendre un jour. » Je n’avais plus la conception du temps. Est-ce que l’on se remet d’une rupture aussi brutale que celle-ci ? Est-ce qu’on oublie ? J’en doutais fortement. Il me fallait une porte de secours, mon propre oubli. « Tu veux qu’on arrête de se voir, alors ? » J’étais entrée à la fac à peine un mois après. Mes parents ont soutenu l’idée que ce n’était pas une bonne idée suite au choc subi. Je n’en avais strictement rien à faire de leur avis, d’autant plus que j’avais besoin de me changer les idées. Certains diront que la manière de le faire est très étrange, mais je leur répondrais sans aucun doute que ça a été la meilleure solution à pas mal de problèmes. J’ai rencontré Noah. Cette fois-ci, non pas comme une sorte d’ange. Juste comme Noah. Je le pensais simple étudiant au vu de ses traits plutôt jeune, mais il n’en était rien. Il s’avérait être mon professeur de littérature. Les choses n’ont pas été en s’arrangeant, loin de là. « Je n’ai jamais dis ça. Tu sais que même si je le voudrais, je n’en serais jamais véritablement capable. » La relation avec mes parents s’est dégradé. J’ai décidé de quitter ma maison pour aller vivre chez une amie qui a vite fini par en avoir assez de moi. Alors, je n’ai pas eu d’autres choix que de la supplier de me laisser un peu de temps, que je puisse trouver un petit travail à l’épicerie du coin et économiser. Je suis partie vivre dans un petit appartement, non loin de l’université. Au début, ce n’était que des échanges de regard, des sourires et des sous-entendus. Puis, les discussions, le soir, au téléphone. Il a fini par trouver mon adresse, s’est rendu chez moi et à peine avait-il passé la porte, que déjà, une émulsion de sentiments avait passé les quatre murs du logement. Nous avons terminé la nuit ensemble. Je me rassurais sans cesse en me disant que j’allais tombée amoureuse de lui ; que ces rendez-vous cachés signifiaient quelque chose. Et parfois, je me disais que c’était juste une mise à l’épreuve de moi-même, savoir si je pouvais effectivement tourner la lourde page d’un chapitre pour passer au suivant. Mais la page ne veut pas se tourner et je ne me sens pas capable d’écrire un nouveau livre.


Dernière édition par Anha-Bliss Carpenter le Dim 28 Aoû - 15:52, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: C'est atroce d'être seul quand on a été deux.   C'est atroce d'être seul quand on a été deux. EmptyDim 7 Aoû - 22:49

Il me tarde déjà de lire ça C'est atroce d'être seul quand on a été deux. 800633170 I love you
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MessageSujet: Re: C'est atroce d'être seul quand on a été deux.   C'est atroce d'être seul quand on a été deux. EmptyLun 8 Aoû - 11:22

Dianna est trop belle avec sa nouvelle coupe. C'est atroce d'être seul quand on a été deux. 3183675940
J'ai hâte de lire aussi. I love you
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MessageSujet: Re: C'est atroce d'être seul quand on a été deux.   C'est atroce d'être seul quand on a été deux. EmptyLun 8 Aoû - 13:17

j'ai tout pleins d'idées pour ma fiche, donc ça devrait le faire. C'est atroce d'être seul quand on a été deux. 800633170
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